Le mois de février est arrivé!!
On a passé les fêtes de décembre, la nouvelle année et maintenant le froid est bien installé
Je vais vous parler d’un phénomène, d’un passage que tout le monde a pu avoir : la dépression et l’épuisement professionnel: le burn out.
La Dépression
Qu’est-ce que la dépression ?
La dépression appelée dans le langage courant « dépression nerveuse » ne désigne pas un simple coup de déprime ou une tristesse passagère mais une véritable maladie psychique. Elle se caractérise par des perturbations de l’humeur (tristesse, perte de plaisir)
Mais la dépression est une maladie qui se caractérise notamment par une grande tristesse, un sentiment de désespoir (humeur dépressive), une perte de motivation et de facultés de décision, une diminution du sentiment de plaisir, des troubles alimentaires et du sommeil, des pensées morbides et l’impression de ne pas avoir de valeur en tant qu’individu.
C’est quoi les symptômes de la dépression ?
On a tous eu cette sensation de ce vide après de long mois sans vacances après de lourds événements ou dans la période de l’hiver….
Vous vous sentez triste, vidée, sans espoir ; un abattement et une perte d’intérêt et de plaisir pour des activités du quotidien et aussi pour les activités habituellement agréables.
La dépression affecte l’humeur, les pensées et le comportement, mais aussi le corps. La dépression peut s’exprimer dans le corps par un mal de dos, des maux de ventre, de tête ; Cela explique aussi qu’une personne qui souffre de dépression puisse se révéler plus vulnérable aux rhumes et aux autres infections, son système immunitaire étant affaibli.
Déprime ou dépression ?
Le terme « dépression », encore tabou il n’y a pas si longtemps, est souvent employé à tort dans le langage courant pour décrire les inévitables périodes de tristesse, d’ennui et de mélancolie que tous sont appelés à vivre à un moment ou à un autre sans qu’il s’agisse pour autant d’une maladie.
Par exemple, être triste après la perte d’un proche ou avoir un sentiment d’échec en cas de problèmes au travail est normal. Mais lorsque ces états d’âme reviennent chaque jour sans raison particulière ou persistent longtemps même avec une cause identifiable, il peut s’agir d’une dépression. La dépression est en fait une maladie chronique, répondant à des critères diagnostiques bien précis.
Outre la tristesse, la personne dépressive entretient des pensées négatives et dévalorisantes : « je suis vraiment nul », « je n’y arriverai jamais », « je déteste ce que je suis ». Elle se sent sans valeur et a du mal à se projeter dans l’avenir. Elle n’a plus d’intérêt pour des activités autrefois appréciées.
Mesures préventives de la dépression
Activités, relations, spiritualité
Faire de l’exercice physique régulièrement et l’intensité et la fréquence de l’exercice augmente son effet. Les personnes ayant pratiqué un exercice physique régulier seraient même protégées de la dépression entre 2 et 9 ans après l’arrêt de cette activité.
Ne pas hésiter à s’ouvrir sur ce que l’on ressent avec les gens de son entourage lorsqu’on se sent déprimé.
Au besoin, chercher une aide auprès d’un psychologue, d’un travailleur social ou d’un psychothérapeute dûment formé (voir Psychothérapie).
Ne pas être trop exigeant envers soi-même.
Vivre dans l’instant présent. Éviter d’entretenir des pensées négatives, de ressasser le passé ou d’anticiper l’avenir.
Pratiquer la méditation de pleine conscience (mindfulness-based cognitive therapy (MBCT) for depression développée pour réduire les accès dépressifs.
Mieux se connaître et entreprendre des projets.
Surmonter ses peurs et nourrir une forme de spiritualité.
Alimentation
Si on ne peut pas mettre fin à une dépression uniquement par l’alimentation, on peut sans doute l’aggraver par de mauvais choix alimentaires. Mais on peut aussi prévenir une rechute par de bons choix. Selon le cas, un diététiste ou un naturothérapeute pourra aider à établir le régime approprié :
S’assurer d’un apport quotidien suffisant en éléments nutritifs. Selon le naturothérapeute J.E. Pizzorno, les recommandations proposées à la population dans les guides alimentaires pour maintenir une santé optimale restent les mêmes en cas de dépression. Il recommande toutefois un supplément de multivitamines et de minéraux.
Consommer davantage de poissons gras (comme le maquereau, le hareng et le saumon), car leur chair est riche en acides gras oméga-3, un nutriment essentiel.
Veiller également à consommer des aliments riches en acide folique, comme les abats, les légumineuses et les légumes à feuilles vert foncé. Certaines pâtes alimentaires et céréales à déjeuner sont enrichies en acide folique.
Enfin, une étude a montré que le régime méditerranéen diminuait le risque de dépression.
Une alimentation contenant beaucoup de produits transformés augmente dans cette étude le risque de dépression de 58 %. Au contraire, le régime méditerranéen diminue le risque de dépression de 30 %. Comment un régime alimentaire peut-il autant agir sur la dépression ? Sans doute en apportant des oméga-3, des antioxydants, des folates et peut-être d’autres éléments encore…
Comment combattre la dépression ?
Plusieurs études récentes ont montré que les médicaments antidépresseurs sont surtout efficaces en cas de dépression majeure. En pratique, toutefois, des antidépresseurs sont souvent prescrits pour des dépressions modérées.
Quelle que soit la gravité de la dépression, le fait de combiner un traitement médical « classique » avec une thérapie est efficace.
Seul votre médecin traitant pourra vous conseiller au mieux car il vous connaît parfaitement.
Toutefois la naturopathie peut vous aider contre la dépression
Rappel: La naturopathie est une approche complémentaire. Elle ne remplace en aucun cas votre suivi médical par votre médecin traitant ou un spécialiste. Le naturopathe ne procède ni au diagnostic ni au traitement de maladies. Il ne prescrit aucun traitement et n’intervient en aucun cas dans un traitement médical en cours.
Quels conseils naturopathiques contre la dépression?
Millepertuis (Hypericum perforatum)
Le rôle antidépresseur du millepertuis a été démontré par plusieurs essais cliniques et méta-analyses.
Trois méta-analyses ont confirmé que la plante est plus efficace qu’un placebo en cas de dépression légère à modérée et qu’elle l’est autant que les antidépresseurs de synthèse, tout en provoquant moins d’effets indésirables que ces derniers
Activité physique
Tous les professionnels de la santé s’entendent pour dire que l’exercice est essentiel pour la santé et donc pour l’équilibre mental. Plusieurs des changements métaboliques induits par l’exercice améliorent le fonctionnement du cerveau. Des endorphines, associées au sentiment de bien-être, sont par exemple libérées au cours de l’activité physique.
Huiles de poisson (oméga-3)
Des données épidémiologiques ont permis de constater un lien inverse entre la consommation de poissons et de fruits de mer et la dépression, ainsi que la dépression postpartum. Du côté des essais cliniques, on dispose également de données encourageantes pour la dépression, la dépression post-partum et les troubles bipolaires.
En se basant sur ces données, plusieurs chercheurs recommandent l’huile de poisson comme traitement adjuvant de la dépression. Par ailleurs, une étude clinique auprès de 432 patients québécois et ontariens dépressifs a conclu que l’huile de poisson soulage les symptômes de la dépression de façon similaire à celle des antidépresseurs, mais seulement chez les personnes qui ne souffrent pas en plus d’un trouble d’anxiété
Luminothérapie
La luminothérapie a fait ses preuves dans le traitement de la dépression saisonnière
Vitamines du groupe B (dont l’acide folique)
Des carences en vitamines du groupe B, surtout les vitamines B6, B9 (acide folique) et B12, ont été détectées chez des gens dépressifs dans le cadre d’études. Les déficits en ces vitamines peuvent contribuer à la dépression
Massothérapie
Des résultats positifs ont été rapportés dans le cadre d’études portant sur la dépression pendant la grossesse et le post-partum; de même que chez les enfants et les adolescents, et chez les patients atteints de cancer, du VIH/sida ou de maladies du rein.
Plusieurs de ces études rapportent une amélioration de l’humeur, du sommeil, des fonctions immunitaires, et une diminution de l’anxiété, du stress et de la fatigue, mais généralement sans en évaluer les bienfaits durant de longues périodes
Yoga
Un essai ouvert réalisé chez 113 sujets hospitalisés pour des problèmes psychiatriques indique que la pratique du yoga améliore l’humeur. Par ailleurs, une synthèse de 8 études aléatoires visant à évaluer l’efficacité de la pratique du yoga dans le traitement de la dépression a démontré que tous les essais rapportaient des effets positifs du yoga sur les symptômes de dépression, mais la qualité des études est insuffisante pour tirer une conclusion définitive. Les auteurs estiment toutefois que le yoga est une méthode efficace en complément du traitement classique de la dépression.
Danse-thérapie et musicothérapie
Un essai aléatoire portant sur 40 adolescentes souffrant de dépression d’intensité légère a évalué les effets d’un programme de 12 semaines de danse-thérapie. À la fin de l’expérimentation, les adolescentes du groupe danse-thérapie présentaient moins de symptômes de détresse psychologique que celles du groupe témoin.
Par ailleurs, une analyse de 5 études aléatoires a montré que la musicothérapie permettait d’améliorer l’humeur des personnes dépressives. Des essais cliniques de plus grande ampleur sont toutefois nécessaires pour évaluer précisément l’efficacité de ces méthodes.
Ginkgo (Ginkgo biloba)
L’efficacité de cette plante de la pharmacopée chinoise est reconnue par la Commission E pour soulager, entre autres, les symptômes de dépression que vivent certaines personnes âgées atteintes de démence dégénérative (comme la maladie d’Alzheimer). Le ginkgo biloba pourrait aussi être intéressant pour les personnes âgées qui ne réagissent pas bien aux antidépresseurs.
Dosage : de 120 mg à 240 mg d’extrait standardisé par jour (50:1), à prendre en 2 ou 3 doses.
Recherches préliminaires sur le ginkgo et les troubles du sommeil
Il est possible que le ginkgo puisse aussi aider à régulariser le sommeil chez les dépressifs de tout âge ayant ce problème. Il pourrait donc être considéré comme un traitement complémentaire, comme le suggère une étude clinique de petite envergure.
L’extrait de ginkgo utilisé, le EGb Li 1370, était administré (240 mg par jour) durant 4 semaines, en plus de la médication habituelle.
Safran (Crocus sativus)
Dans la médecine persane, le safran est utilisé contre la dépression. Cinq essais préliminaires ont montré que la prise de 30 mg par jour de safran était plus efficace qu’un placebo en cas de dépression.
Un essai clinique aléatoire à double insu mené auprès de 40 sujets a même conclu que le safran était aussi efficace que la fluoxétine (Prozac®) en cas de dépression clinique légère à modérée. Ces études étaient toutefois de petite taille et davantage de recherches seront nécessaires pour confirmer l’efficacité du safran.
Médecine traditionnelle chinoise
Malgré le peu de recherches menées sur le sujet, l’acupuncture, la pharmacopée chinoise et le Qi Gong soulagent les symptômes de la dépression.
Une recherche avec placebo menée à l’Université de l’Arizona auprès de 34 femmes souffrant de dépression a révélé une réduction des symptômes de l’ordre de 43 % grâce à l’acupuncture (22 % avec le placebo). C’est un taux de réussite comparable aux traitements aux antidépresseurs ou à la psychothérapie. Le taux de récidive, 6 mois plus tard, correspond également aux résultats des traitements reconnus.
Les National Institutes of Health des États-Unis rapportaient que les recherches ont démontré que l’acupuncture peut modifier « l’équilibre chimique du cerveau en modulant la production de neurotransmetteurs et de neurohormones ».
Toutefois, les auteurs d’une méta-analyse regroupant 30 études et plus de 2 800 patients déprimés estiment que les données sont insuffisantes pour conclure clairement à l’efficacité de l’acupuncture en cas de dépression. Cela étant, deux des études montraient que l’acupuncture était bénéfique en association avec le traitement antidépresseur classique
Voilà vous avez quelques petits conseils de naturopathie mais n’hésitez pas à me demander à me contacter je n’hésiterai pas à vous répondre.
Mais vous allez dire mais elle vient de me parler de la dépression et le burn-out c’est quoi?
Le Burn Out ou L’épuisement professionnel
Vous venez de voir la dépression comme une pathologie répondant à des critères de diagnostic bien précis parmi lesquels : la fatigue, trouble de l’humeur, perte de l’intérêt, troubles du sommeil et quelle est la différence avec le burn-out.
Le burn-out, quant à lui, est le stade final d’une exposition à des situations de stress professionnel chroniques ou récurrents.
Que faire en cas de burn out ? Comment sortir de cette spirale infernale sans médicaments ? Comment savoir si c’est un burn out ?
Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur l’épuisement professionnel dans cette fiche.
L’épuisement professionnel, qu’est-ce que c’est ?
L’épuisement professionnel est surtout connu sous l’appellation anglaise burnout. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il se caractérise par « un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail ».
Le burnout se définit donc dans un contexte professionnel donné et résulte d’une exposition prolongée à un ensemble de facteurs de risques psychosociaux. Cette exposition crée une situation de déséquilibre important pour l’individu qui ne dispose plus des ressources suffisantes (moyens, soutien, reconnaissance, etc.)
Les signes de cet épuisement professionnel
Le syndrome d’épuisement professionnel : Burnout , combine:
Des symptômes psychologiques:
- Démotivation constante par rapport au travail ;
- irritabilité marquée, colères spontanées, pleurs fréquents ;
- attitude cynique et sentiment de frustration ;
- un sentiment d’échec et d’incompétence dans le travail.
- goût de s’isoler ;
- sentiment d’échec ;
- baisse de confiance en soi ;
- anxiété, inquiétude et insécurité ;
- difficulté à se concentrer ;
- pertes de mémoire ;
- difficulté d’exercer un bon jugement ;
- indécision, confusion ;
- pensées suicidaires, dans les cas les plus grave.
- un désinvestissement de l’activité professionnelle,
Des symptômes physiques
- Fatigue persistante ;
- parfois, des douleurs, selon les fragilités individuelles : maux de dos, douleurs musculaires, migraines, etc. ;
- problèmes digestifs, ulcères d’estomac ;
- sommeil perturbé ;
- problèmes cutanés ;
- perte ou gain de poids ;
- infections plus fréquentes (rhume, grippe, otite, sinusite, etc.).
Le syndrome d’épuisement professionnel est considéré comme le résultat d’un stress professionnel chronique (par exemple, lié à une surcharge de travail) : l’individu, ne parvenant pas à faire face aux exigences adaptatives de son environnement professionnel, voit son énergie, sa motivation et son estime de soi décline
L’Épuisement professionnel : les causes
Du point de vue biologique, les experts ne parviennent pas encore à expliquer complètement ce qui mène à l’épuisement professionnel. Tous les travailleurs qui traversent une période d’épuisement sont en situation de stress chronique. Il s’agit donc d’un important facteur de vulnérabilité.
La grande majorité a une charge de travail élevée, à laquelle s’ajoutent l’une ou l’autre des sources de tension suivantes :
Manque d’autonomie
Ne participer à aucune ou à peu de décisions liées à sa tâche.
Peu de reconnaissance
Déséquilibre entre les efforts fournis et la reconnaissance obtenue de la part de l’employeur ou du supérieur immédiat (salaire, estime, respect, etc.).
Faible soutien social
Que ce soit avec le supérieur ou entre collègues.
Communication insuffisante
De la direction aux employés, concernant la vision et l’organisation de l’entreprise.
En plus de ces facteurs, des particularités individuelles entrent en jeu. Par exemple, on ne sait pas très bien pourquoi des personnes vivent plus de stress que d’autres.
De plus, certaines attitudes (trop grande importance accordée au travail, perfectionnisme) sont plus fréquentes chez les individus qui vivent de l’épuisement professionnel. Selon les recherches, il semble que la faible estime de soi soit un facteur déterminant. En outre, certains contextes de vie, comme de lourdes responsabilités familiales ou encore la solitude, peuvent mettre en péril la conciliation travail-vie personnelle.
Peu importe les sources de stress au travail, il se produit un déséquilibre entre la pression subie et les ressources (intérieures et extérieures, perçues ou réelles) dont on dispose pour l’affronter.
Voici les conditions requises pour qu’un événement provoque du stress :
- une situation nouvelle ;
- une situation imprévue ;
- une impression de manque de contrôle ;
- une situation menaçante et déstabilisante pour l’individu. Au travail, c’est notamment le cas si votre supérieur met en doute votre capacité à accomplir votre travail ou si vous êtes victime de harcèlement psychologique ou moral.
Avec la fréquence grandissante des problèmes de santé mentale chez les travailleurs, la plupart des experts soutiennent que la responsabilité du stress au travail n’est pas qu’individuelle : elle est partagée entre les travailleurs et les employeurs.
De plus en plus d’études d’interventions en entreprise démontrent qu’en agissant sur l’organisation du travail, tous en tirent profit.
L’Épuisement professionnel : les mesures préventives
Mesures préventives de base
Voici divers moyens pour réduire le stress et ainsi réduire le risque d’épuisement professionnel :
- bien s’entourer et discuter avec ses proches des difficultés vécues au travail afin de se sentir soutenu. Le soutien social serait le meilleur tampon contre le stress chronique ;
- être à l’écoute des symptômes physiques et psychologiques liés au stress ;
- une fois le stress détecté, apprendre à découvrir ses causes ;
- engager des discussions avec ses collègues et son supérieur sur l’organisation du travail. Tenter de trouver des changements profitables pour tous ;
- en collaboration avec l’employeur, tenter de fixer des objectifs plus réalistes et plus gratifiants ;
- dresser une liste des tâches prioritaires à accomplir, ce qui aide à mieux gérer son temps. Pour aider à déterminer les priorités, donner à chaque tâche un degré d’importance et d’urgence ;
- apprendre à dire non de temps en temps ;
- connaître le temps requis pour chacune des tâches à accomplir ;
- apprendre à déléguer ;
- prendre le temps de réfléchir avant de se plonger dans un travail. Bien préciser l’objectif et évaluer les divers moyens pour y parvenir ;
- profiter de son heure de dîner, dans la mesure du possible, pour « décrocher » ;
- entre chaque heure de travail, prendre 5 minutes pour se changer les idées : écouter de la musique, méditer, faire des étirements, etc. ;
- attention de ne pas devenir esclave de la technologie : le téléphone portable et Internet peuvent rendre les personnes accessibles 24 heures sur 24. Offrir des heures de disponibilité à son employeur et tenter de s’y limiter ;
- échanger des trucs et des expériences entre collègues. Dans le cas des travailleurs autonomes, se créer un réseau de contacts avec d’autres personnes dans la même situation ;
- se réserver du temps pour soi, sa famille, ses loisirs, etc ;
- faire l’examen de ses habitudes de vie.
Certaines peuvent contribuer au stress, comme une grande consommation d’excitants (café, thé, sucre, alcool, chocolat, boissons gazeuses).
L’exercice physique, quant à lui, peut donner un bon coup de main pour prévenir ou réduire le stress, tout en facilitant le sommeil. Les experts recommandent 30 minutes d’exercice physique, 5 fois par semaine. Se maintenir en bonne santé physique a un effet positif sur la santé psychologique.
Burn-out : comment le traiter ?
L’objectif du traitement est de retrouver sa santé et de concevoir une manière d’accomplir son travail de façon satisfaisante, sans s’épuiser.
L’arrêt de travail est souvent nécessaire. La durée du congé de maladie est variable, mais n’est généralement pas établie sur une longue période. En fait, un très long congé risque de rendre la reprise du travail encore plus difficile.
Le repos que permet le congé de maladie est essentiel puisque les réserves d’énergie sont à plat chez les victimes d’épuisement professionnel. Cependant, il est insuffisant pour régler le problème et éviter les rechutes. En effet, le repos ne guérit pas le burnout.
Il faut aussi mettre en branle de réels changements pour retrouver un sentiment de contrôle sur sa vie : il peut s’agir du milieu de travail, du mode de vie, du sens accordé au travail, des façons d’être moins atteint par des sources de stress, etc. La solution passe donc aussi par le changement.
Mais avant d’amorcer des changements, on doit prendre conscience des raisons qui ont mené à l’épuisement. Pour ce faire, la consultation d’un psychologue ou d’un psychothérapeute dûment formé peut être d’une aide précieuse.
Il s’agit de découvrir ce qui cause du stress et de trouver des solutions pour s’y attaquer.
Il existe plusieurs types de psychothérapies. La thérapie cognitivo-comportementale est la plus couramment employée. D’autres types de thérapies peuvent être appropriés, comme l’approche systémique, qui se penche sur les interactions avec l’entourage.
Lorsque, dans un milieu de travail, plusieurs personnes sont touchées par l’épuisement professionnel, un psychologue du travail (psychologue organisationnel) ou un spécialiste en gestion des ressources humaines peut aider à faire les changements nécessaires qui rendront l’environnement de travail plus sain pour tous.
Quelques questions à se poser
- Quelles sont les sources de stress dans mon travail ? ;
- Pourquoi ces situations me stressent-elles ? ;
- Quelles peurs ou perceptions m’ont empêché de passer à l’action pour tenter de changer la situation ? ;
- Quels changements pourrais-je apporter à mon travail pour vivre moins de stress ? ;
- Quels changements mon employeur pourrait-il apporter ? ;
- Quelle importance j’accorde à mon travail ? Laquelle aimerais-je lui donner ? ;
- Mon milieu de travail me convient-il ?
Parfois, la solution passe par le changement de milieu de travail, ou carrément par une réorientation de carrière.
Quant à la naturopathie face à l’épuisement professionnel le burn-out les conseils seront quasi identiques à la dépression et ou au stress
Vous trouverez ces conseils juste au-dessus pour la dépression et pour le stress, cliquez sur le lien ci-dessous.
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